Bilan de santé en pharmacie

un service à votre écoute

Les pharmacies offrent désormais des bilans de santé personnalisés pour mieux répondre à vos besoins. Ces bilans permettent d’évaluer votre état général, de suivre certains indicateurs comme la tension artérielle, la glycémie ou encore votre poids, et de détecter d'éventuels risques pour votre santé. Réalisés par des professionnels qualifiés, ces bilans sont l’occasion d’échanger sur votre hygiène de vie et vos traitements en toute confiance. Proches de vous, les pharmaciens s’engagent à vous accompagner pour préserver votre bien-être au quotidien.

Nous proposons des tests urinaires rapides pour détecter les infections urinaires. En cas de résultat positif, un traitement antibiotique peut être délivré immédiatement par le pharmacien, sous certaines conditions. Ce service pratique et rapide permet une prise en charge efficace, sans passer par un rendez-vous médical, tout en garantissant un suivi adapté à votre santé.

Les pharmacies proposent des bilans d’entretien personnalisés pour les patients suivant un traitement chronique. Ces rendez-vous permettent d’échanger avec le pharmacien sur l’efficacité du traitement, les éventuels effets secondaires et les ajustements nécessaires. Ce suivi renforce l’observance, améliore votre santé et garantit une prise en charge adaptée à vos besoins.

Très attendue, la prescription des vaccins du calendrier vaccinal a enfin été rendue possible en août 2023. Les pharmaciens peuvent donc non seulement administrer les vaccins du calendrier vaccinal (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, grippe, papillomavirus humains, rougeole, oreillons, rubéole, méningite, etc.) aux adultes et aux enfants de plus de 11 ans, mais également les prescrire. L'acte d'administration est payé 7,50 € (7,88 € dans les Drom), auxquels s'ajoutent 2,10 € si le pharmacien prescrit le vaccin, soit un total de 9,60 € (Drom : 10,08 €). Un montant jugé trop faible par la profession.

L'avenant à la convention nationale pharmaceutique signé le 10 juin par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) va quelque peu modifier les rétributions. Pour inciter à la promotion de la vaccination, la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam) propose de revaloriser l'acte de vaccination facturé actuellement 9,60 € de 3 € TTC sous réserve d'une augmentation de 5 % du nombre de vaccins prescrits et injectés en 2024. Les pharmaciens continuent d'administrer les vaccins anti-grippaux lors des campagnes nationales avec un honoraire de 7,50 € en métropole, ainsi que les vaccins contre le Covid-19, en particulier dans le cadre des campagnes de vaccination depuis 2022.

Jusqu'à présent, la réalisation d'un Trod angine en officine intervenait dans deux cas de figure : le patient se présente sans avoir consulté son médecin et en cas de test positif, le pharmacien oriente le patient vers son médecin ; le patient présente une ordonnance conditionnelle après avoir vu son médecin et, si le test est positif, le pharmacien dispense les antibiotiques prescrits.
La réalisation du Trod est rémunérée 6 € lorsque le patient se présente directement à l'officine ou lorsqu'il possède une ordonnance conditionnelle et que le test s'avère positif. Elle est payée 7 € si le résultat du test est négatif alors que le patient est venu avec une ordonnance conditionnelle. Cet acte évolue cependant puisqu'en cas de résultat positif au test et à l'aide d'un arbre décisionnel, le pharmacien pourra dispenser des antibiotiques.

Un changement entériné par la LFSS pour 2024 mais dont la rémunération était suspendue aux négociations entre les syndicats de titulaires et l'Assurance maladie. Un accord a été trouvé, portant la rémunération à 10 € pour la réalisation du test, auxquels s'ajoutent 5 € pour la délivrance d'antibiotiques en cas de résultat positif du test réalisé à l'officine.

La convention pharmaceutique de 2022 prévoit également la remise en officine d'un kit de dépistage colorectal aux patients, femmes et hommes, de 50 à 74 ans. Les modalités ont changé depuis le 1er janvier 2024 :

  • Les patients sont invités par l'Assurance maladie à demander leur kit de dépistage ;
  • La première et la seconde relance (lorsqu'elle ne comporte pas de kit) sont dématérialisées et déposées dans le compte Ameli du patient. Ces relances ne comprennent pas d'étiquettes ;
  • Si le patient n'a plus son invitation avec étiquettes, il doit en demander une nouvelle à sa caisse primaire d'assurance maladie ou en appelant le 3646 ;
  • Le patient reçoit un lien SMS pour l'obtention de ses résultats s'il a indiqué son numéro de portable sur la fiche d'identification, sinon par courrier.
    La rémunération de la remise du kit de dépistage du cancer colorectal a aussi évolué en 2024. Désormais, elle s'élève à 31 € contre 5 € auparavant. Mais si le patient réalise le test (ce qui est l'objectif), le pharmacien perçoit 2 € supplémentaires.

Entretien femme enceinte

Lors de cet entretien court et unique, le pharmacien évoque les risques liés à la prise de médicaments, notamment grâce aux supports réalisés par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il vérifie que la bénéficiaire ne prend pas de traitement en automédication susceptible d'être dangereux pour le fœtus et alerte sur le risque de l'automédication pendant cette période.

Il lui remet également le flyer réalisé par l'ANSM à destination des femmes enceintes et envoie un courriel à l'adresse e-mail de l'espace numérique en santé de la bénéficiaire avec des informations comportant, notamment, le lien vers le dossier "Grossesse en bonne santé" du site ameli.fr et le guide réalisé par l'Assurance maladie. Cet entretien court est rémunéré 7 € en métropole.

L’accompagnement des patients sous antalgiques de niveau 2

La convention pharmaceutique de 2012 a marqué un tournant significatif avec l’introduction de nouvelles missions pour les pharmaciens. Parmi elles, les entretiens pharmaceutiques se sont étendus à divers traitements, incluant désormais ceux destinés aux patients sous antalgiques de niveau 2.

Ces entretiens ont pour objectif d’assurer un suivi rigoureux de l’utilisation de ces médicaments, d’évaluer leur efficacité, de prévenir les risques liés à une utilisation prolongée et de limiter les effets indésirables. Au fil des années, leur contenu s’est enrichi et leur mise en œuvre s’est perfectionnée grâce aux négociations avec l’Assurance Maladie.

Aujourd’hui, ces entretiens font partie intégrante des cinq dispositifs d’accompagnement dédiés aux patients chroniques, renforçant ainsi leur adhésion aux traitements et contribuant à une prise en charge personnalisée et sécurisée.

Bilans de prévention

Créés par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS pour 2023 et modifiés par la LFSS pour 2024), les bilans de prévention s'adressent à quatre tranches d'âge : 18 à 25 ans, 45 à 50 ans, 60 à 65 ans et 70 à 75 ans. Ils sont réalisés par les pharmaciens, mais aussi les médecins, les infirmiers et les sages-femmes. Ces bilans de prévention abordent plusieurs thématiques : les antécédents médicaux personnels et familiaux ; les comportements et habitudes de vie ; la prévention et le repérage de maladies chroniques ; le parcours de santé ; le bien-être mental et social. Ils débouchent sur la remise d'un plan personnalisé de prévention versé au dossier médical partagé et transmis au médecin traitant. Quel que soit le professionnel qui mène le bilan de prévention, il est rémunéré 30 € en métropole et 31,50 € dans les Drom.